La créativité est comme un muscle. Plus vous l’utilisez, plus il est performant.
Mais la créativité n’est pas le facteur essentiel pour trouver des idées d’articles.
Au risque de vous décevoir, je vais vous livrer l’élément principal de mon impulsion à écrire : l’argent.
Non, je plaisante ! 😉
Oh yes !!!! L’émotion est un moteur !
L’argent, s’il est votre seule motivation pour tenir un blog ne vous emmènera pas loin… car au début, vous ne gagnerez pas grand chose même si vous copiez des recettes éprouvées.
Le vrai moteur est l’émotion et plus particulièrement la joie.
Elle doit être associée à la curiosité…qui déclenche de la joie de toute façon. Oh ! Un cercle vertueux !
Voilà le couple gagnant curiosité + joie.
Quand vous ressentez de la joie qui peut prend la forme d’une excitation soudaine (ou d’une « vibration ») à l’évocation d’un futur sujet d’article, foncez !
Si vous évoquez un sujet mais qu’il vous laisse froid, et bien, abandonnez ce sujet !
Donc voici comment je procède concrètement :
- Je lis beaucoup et notamment je « butine » dans les livres, les magazines, … n’hésitant pas à stopper la lecture si cela m’ennuie.
- Je m’inspire de mon quotidien de papa et je note à la volée des mots sur un carnet quand une idée que j’ai envie de partager se présente. C’est souvent une réponse à une problématique du quotidien.
- Je dessine des outils sur un cahier prévu pour cela puis je les bascule sur Canva dont je vous ai parlé dans le précédent article.
- J’explore l’actualité : un article qui colle à l’actualité a généralement un bon accueil. Encore faut-il qu’il soit « kiffant » et me concerne.
- J’écoute des podcasts et des livres audio sur tous les sujets (je vous ferai une liste bientôt).
- J’explore youtube à la recherche de ressources aidantes
- Je ne lis pas les autres blogs par manque de temps (sauf quand je reçois des commentaires avec des liens vers des sites).
- J’écoute souvent de la musique car elle m’inspire.
- Je joue de la guitare pour les mêmes raisons.
- Je sors pour déstresser et m’inspirer de la nature (que j’ai la chance d’avoir à côté de chez moi).
- Je médite (pas assez souvent à mon goût).
- J’ai programmé des alertes google pour être informé lorsqu’un sujet qui m’intéresse est publié sur le web (« Isabelle Filliozat », « Catherine Gueguen », « Parentalité positive », « Neurosciences »,…)
Et la colère, l’indignation, la tristesse ?
La colère est une émotion qui permet de se défendre (les violences me mettent en rogne par exemple car elles me heurtent). Le problème est que la colère court-circuite la raison et la réflexion (cortex préfrontal). Donc écrire sous le coup de la colère est certes libérateur mais peu constructif. Donc je préconise de laisser retomber la pression avant de saisir la plume. Idem pour la tristesse : plutôt écrire lorsqu’on en sort pour expliquer comment nous en sommes sortis.
Ecrire pour être lu : une autre voie
Maintenant, vous pouvez travailler différemment…
Disons qu’il est envisageable de bosser en gardant un filtre en ligne de mire : ce qu’attendent les humains qui surfent sur internet (leurs besoins et envies, quoi).
Ce filtre est un « calcul » pour générer du trafic (des visiteurs sur votre site). C’est une approche marketing du web. Personnellement, je n’aime pas.
Mais voici néanmoins une piste : Vous pouvez vous référer à ce tableau présent dans un livre « 100€ pour lancer son business » :
Intéressant, n’est-ce pas ?
Bref, pour ma part, je pense que si vous écrivez en fonction de ce qui vous aide vous et vous fait vibrer, vous avez toutes les chances de trouver votre communauté et votre audience. Alors, vive l’authenticité !
À propos d’audience, nous évoquerons les réseaux sociaux dans un prochain article.
BONUS : L’angoisse de la page blanche
Si vous écoutez vos émotions et si vous vous laissez le temps de réussir, vous aurez rarement de problème pour écrire. Les idées sont partout autour de nous !
Si jamais cela vous arrive tout de même de bloquer, sortez de chez vous, souriez, appelez un ou une amie, faites une activité manuelle, lisez un roman, écrivez des haïkus, dessinez,…ou dormez !
La sieste est un accélérateur d’idées !
Et si tout cela ne fonctionne, commencez à écrire mécaniquement pendant 3 minutes. La pompe se mettra en marche ! Le corps influence l’esprit !